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Le fonds documentaire de Jean-Paul Hébert (1946-2010), chercheur spécialisé en économie de la défense, nous a été confié.
Auteur André Figueras (1924-2002)
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Commentaire :
Journaliste, éditeur et écrivain français
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Titre : L'affaire bazooka Type de document : texte imprimé Auteurs : André Figueras (1924-2002), Auteur Editeur : Paris : La Table Ronde Année de publication : 1970 Collection : L'Histoire contemporaine revue et corrigée Importance : 208 p. Note générale : Annexes Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : [OBSARM] Afrique:Pays:Afrique du Nord:Algérie
[OBSARM] France:Dom-tom - Histoire coloniale
[OBSARM] France:Histoire politique:De 1946 à 1999Tags : "guerre d'Algérie (1954-1962)France (1957) Algérie (1957) attentat affaire Bazooka (1957) Raoul Salan (1899-1984) procès" Index. décimale : 965.04 Histoire de l'Algérie : 1900-1962 Résumé : L'affaire du bazooka est le nom donné à l'attentat manqué contre le général français Raoul Salan à Alger, le 16 janvier 1957, pendant la guerre d'Algérie ; Salan était alors commandant interarmées à Alger, poste qu'il venait de prendre quelques mois auparavant.
À 19 heures, deux roquettes sont tirées depuis l'immeuble voisin contre le bâtiment qui abrite le commandement de la Xe région militaire, place d'Isly à Alger. Le général Salan n'est pas présent dans l'immeuble au moment du tir, mais la roquette qui explose dans le bureau du cabinet militaire, tue un de ses proches collaborateurs, le commandant Rodier (né en 1906).
Le « bazooka » est en fait un tuyau de fonte sur lequel avait été monté un dispositif électrique de mise à feu. Les auteurs de l'attentat sont le contre-terroriste expert en explosifs Philippe Castille secondé par Michel Fechoz ; le commanditaire, René Kovacs, un médecin algérois de l'ORAF militant pour l'Algérie française, voulait remplacer Salan par le général René Cogny. Ce dernier était alors réputé être plus déterminé à conserver les départements d'Algérie au sein de la République française.
Interrogé par la police, Kovacs met en cause des personnalités de premier plan, réunies dans un « comité des six », le député corse Pascal Arrighi, le sénateur Michel Debré, un certain monsieur Giscard-Monservain (contraction des noms des députés Valéry Giscard d'Estaing et Roland Boscary-Monsservin), le général Jacques Faure et Jacques Soustelle, mais sans apporter de preuves. L'enquête n'aboutira jamais. Pour Kovacs c'est Alain Griotteray qui aurait laissé entendre aux auteurs de l'attentat que la disparition de Salan aplanirait les difficultés.Permalink : https://documentation.obsarm.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4389 L'affaire bazooka [texte imprimé] / André Figueras (1924-2002), Auteur . - Paris : La Table Ronde, 1970 . - 208 p.. - (L'Histoire contemporaine revue et corrigée) .
Annexes
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : [OBSARM] Afrique:Pays:Afrique du Nord:Algérie
[OBSARM] France:Dom-tom - Histoire coloniale
[OBSARM] France:Histoire politique:De 1946 à 1999Tags : "guerre d'Algérie (1954-1962)France (1957) Algérie (1957) attentat affaire Bazooka (1957) Raoul Salan (1899-1984) procès" Index. décimale : 965.04 Histoire de l'Algérie : 1900-1962 Résumé : L'affaire du bazooka est le nom donné à l'attentat manqué contre le général français Raoul Salan à Alger, le 16 janvier 1957, pendant la guerre d'Algérie ; Salan était alors commandant interarmées à Alger, poste qu'il venait de prendre quelques mois auparavant.
À 19 heures, deux roquettes sont tirées depuis l'immeuble voisin contre le bâtiment qui abrite le commandement de la Xe région militaire, place d'Isly à Alger. Le général Salan n'est pas présent dans l'immeuble au moment du tir, mais la roquette qui explose dans le bureau du cabinet militaire, tue un de ses proches collaborateurs, le commandant Rodier (né en 1906).
Le « bazooka » est en fait un tuyau de fonte sur lequel avait été monté un dispositif électrique de mise à feu. Les auteurs de l'attentat sont le contre-terroriste expert en explosifs Philippe Castille secondé par Michel Fechoz ; le commanditaire, René Kovacs, un médecin algérois de l'ORAF militant pour l'Algérie française, voulait remplacer Salan par le général René Cogny. Ce dernier était alors réputé être plus déterminé à conserver les départements d'Algérie au sein de la République française.
Interrogé par la police, Kovacs met en cause des personnalités de premier plan, réunies dans un « comité des six », le député corse Pascal Arrighi, le sénateur Michel Debré, un certain monsieur Giscard-Monservain (contraction des noms des députés Valéry Giscard d'Estaing et Roland Boscary-Monsservin), le général Jacques Faure et Jacques Soustelle, mais sans apporter de preuves. L'enquête n'aboutira jamais. Pour Kovacs c'est Alain Griotteray qui aurait laissé entendre aux auteurs de l'attentat que la disparition de Salan aplanirait les difficultés.Permalink : https://documentation.obsarm.info/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4389 Exemplaires(1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité HO96504FIG HO-965.04 FIG Livre Bibliothèque CDRPC FRANCE Exclu du prêt


